Ce billet fait écho à ce court article rédigé pour le blog de nouslesgeeks (que je vous encourage à suivre 😉 ). Par plaisir et par amusement, j’ai eu l’envie de développer certaines parties évoquées rapidement. Je précise que ce billet est à prendre au second degré !

Bonne lecture !

Voilà, je suis un vampire numérique. J’émerge de ma torpeur et, ô splendeur, je découvre les réseaux sociaux et plus particulièrement Facebook ! Que de sang frais, que de beaux profils à parcourir !

Facebook, une transparence morbide ?

Oui, je suis un vampire voyeur, et voir ainsi mes proies s’agiter à longueur de temps sur ce réseau social qui commence à dater, ça excite le prédateur vampirique que je suis.

Qui plus est, Mark nous a offert un outil de surveillance exceptionnel : le ticker ! Quelle invention ! Grâce à cette caméra permanente, je peux savoir ce que font mes « amis » et, cela à leur insu, parce que, bien entendu, en bon voyeur, je n’ai pas désactivé cette mirifique option lorsque mes camarades exhibitionnistes m’ont demandé de respecter leur vie privée.

Après tout, s’ils sont sur Facebook, c’est avant tout pour être les produits de Mark et être consommés à toutes les sauces par les vampires numériques trainant sur les réseaux.

Je regrette néanmoins que l’option webcam activée en permanence n’ait pas encore été implémentée mais je sais pouvoir faire confiance à Facebook pour venir sustenter mes besoins voyeuristes.  Enfin, il me reste les pokes en attendant pour prévenir mes futures victimes de ma venue, car je suis avant tout un gentleman vampirique et j’aime prévenir en toquant à la porte avant d’être invité à entrer (la plupart du temps du moins…)

Soyons sérieux un instant : cette timeline (hormis le fait que ce soit une marque déjà déposée) est une véritable bénédiction. Pouvoir ainsi remonter jusque dans les tréfonds de la vie de mes « amis », voilà une belle invention. Je pourrais même exhiber mon lointain passé, voire ma venue au monde des vampires numériques si l’envie m’en prenait…

Encore que…

Que reste-t-il donc à Google+ alors que Facebook m’offre tant de choses pour me sustenter ?

Google+, gloire et décadence…

Et oui, je fais partie de ces early adopters qui ont parcouru Google+ sur invitation. J’ai découvert le plaisir malsain de cercler les gens, de les saisir du bout de mon curseur de souris pour les déposer négligemment dans un cercle adapté à mes envies du moment. Dans un sens, cela pouvait me rappeler ces moments de chasse effrénée alors que j’étais encore ce  jeune vampire numérique, fougueux et insolent…

Chose étrange, je me sentais également chassé puisque mes proies me déposaient à leur tour dans des cercles. Etaient-ce des « amis » comme sur Facebook ? Non sûrement pas, Google+, c’est très pro, il faut être encore plus transparent et lorsque j’ai souhaité utilisé mon vrai nom Lestat de Lioncourt au risque de provoquer une émeute chez les amateurs de vampire, Google m’a refusé.

Quelle ne fut pas ma déception de me rendre compte que les vampires numériques assumés n’étaient pas acceptés… Par dépit, je me suis rabattu sur mon nom d’emprunt humain, quitte à utiliser une fausse identité…

Google+, où l’étrange sensation d’avoir affaire à une fusion inachevée entre Twitter et Facebook sans avoir véritablement le goût de l’un ou de l’autre. Qui plus est, je suis un vampire de noble extraction et il est certain que le bleu de l’oiseau ou du grand F a tendance à me séduire bien plus que l’aspect dépouillé du réseau social de Mountain View… Notre relation était mal partie, c’est certain…

Quelques semaines plus tard, je découvrais avec horreur que ce rêve vendu par Google était en train de s’effondrer. Un trafic en chute malgré l’ouverture à la plèbe. Bref, je suis retourné sur Facebook avec la conviction profonde que mes futures proies ne se trouveraient jamais sur Google+.

Qui plus est, les nouveautés alléchantes de Mark avaient fini de me décider à assouvir mon voyeurisme sur son réseau.

Voyeur et après ?

 Si je ne me contentais que de ce vice, je serais un vampire numérique bien fade.

 D’autres confessions vampiriques viendront prochainement sur d’autres réseaux sociaux que ma soif surnaturelle me pousse à fréquenter…

Vampires Numériques #2, c’est par ici!