Débutées en 1987 sur la console NES, les aventures du petit robot bleu, création géniale du Dr. Light, ont vu une suite très rétrogaming en 2008 sous la forme de Megaman 9. Grosse nouveauté, il s’agit d’un jeu dématérialisé uniquement disponible sur les plateformes de téléchargement en ligne de la Wii, de la PS3 et de la Xbox 360. Cela va sans dire, c’est surprenant, sachant que les développeurs ont pris le parti de créer un jeu graphiquement très proche des premiers opus, le rapprochement avec le légendaire Megaman 2 se faisant sans mal.

D’ores et déjà, le trailer qui avait fait sensation à l’époque de l’annonce de la sortie du jeu:

Comme vous avez pu le constater, le concept du jeu reste le même. Megaman va devoir éliminer 8 robots différents dont il va s’approprier les pouvoirs à chaque victoire, ceux-ci permettant de vaincre plus facilement et plus rapidement un robot faible à l’arme récupérée. Tout le challenge sera bien entendu de découvrir les faiblesses de vos adversaires (bon, vous pouvez faire usage d’une soluce mais c’est perdre un peu du plaisir de la découverte).

Les plus hardcore pourront aussi n’utiliser que le tir de base pour se défaire des boss, ce qui relève d’une certaine forme de sadomasochisme. D’ailleurs, la maniabilité du jeu va dans le sens du second opus, c’est à dire que vous serez limité à tirer, sauter, utiliser Rush, le fidèle chien robot du héros. En revanche exit, les capacités spéciales type glissade ou chargement du megabuster. Le joueur devra compter avant tout sur sa dextérité, ses réflexes et son ingéniosité pour parvenir à déjouer les pièges qui parsèment les niveaux.

Je passerai sur le scénario peau de chagrin qui ne mérite même pas que l’on s’y attarde.
En revanche, à noter la présence d’une boutique où Megaman pourra faire des emplettes auprès de Roll à l’aide de précieux boulons ramassés au grès des niveaux. Ces achats iront de la vie supplémentaire aux précieuses capsules d’énergie permettant de recharger ses armes et sa vie tout en passant par des réducteurs de dégâts et autres items très utiles pour survivre à l’exploration des niveaux.

Car avouons-le, même si je ne suis pas le plus habile des joueurs, ce neuvième opus est d’une grande difficulté rappelant les prises de tête sur Megaman 2. Les développeurs ont truffé les niveaux de pièges divers et variés, menant invariablement le joueur à la mort. Les sauts, comme à l’accoutumée, doivent être d’une précision extrême sous peine d’être précipité dans des basses fosses infernales. Et si vous parvenez à survivre aux ennemis et aux pièges, il vous faudra observer les mouvements cycliques des boss pour parvenir à les vaincre en évitant de mourir misérablement.

Et que dire des musiques?

Megaman 2 m’avait bouleversé au même titre que nombre de fans dont les covers du stage 1-2 du Dr Wily ont fleuri sur Internet.
Sans être aussi légendaire, la bande son de ce volet est très riche en rythmes rock’n’roll et accompagne agréablement le joueur dans son exploration tout en lui mettant cette pression si particulière aux jeux de la série.

Le jeu propose également en bonus un mode infini où le but sera de traverser un niveau sans fin en essayant d’aller le plus loin possible sans mourir, l’idée étant de challenger les hardcore players en leur proposant un défi à la hauteur. De même, un ensemble assez vaste de défis sont mis à disposition pour qui veut les remplir: finir une partie dans un temps imparti, ne pas tirer/sauter plus de X fois…

Bref, de quoi rallonger la durée de vie du soft en proposant aux joueurs expérimentés des challenges parfois assez monstrueux.

De fait, si vous appréciez les jeux de plateforme ardus, je ne peux que vous encourager à vous procurer cette nouvelle version d’un ancien jeu où vous retrouverez avec plaisir les sensations de la NES au côté du petit robot bleu aux musiques rock envoûtantes!

Découvrez également World of Tank, critique du Fabuleux Concombre Masqué!