Category: Séries


Focus Série #4: Game of Thrones

J’ai une fâcheuse tendance à prendre le train en route et voilà que je ne découvre cette magnifique série que maintenant. Adaptée du roman éponyme de l’écrivain américain George R. R. Martin, cette création télévisée d’HBO (déjà responsable de True Blood) nous entraîne dans le monde sombre des 7 couronnes, royaume où la guerre couve alors que le roi agonisant Robert Baratheon soulève des opposants jusque dans son cercle intime.

Au nord, le mur protège de l’invasion des sauvageons et la rumeur colporte la venue de créatures terrifiantes, les marcheurs blancs.
Au sud, dans la capitale, certains murmurent que les Lannister agiraient contre le roi pour lui prendre le pouvoir.
Et à l’est, l’héritier légitime du trône, destitué par le roi actuel, rumine sa vengeance et projette de se servir des hordes barbares grâce à sa sœur offerte en présent à un de ces chefs de guerre impétueux.

Les réalisateurs nous plongent dans un univers fantasy très sombre où les personnages ont tous quelque chose d’inquiétant et leur aspect au départ un peu froid, le temps que l’intrigue et les nombreux protagonistes se mettent en place, s’estompe pour laisser place à une véritable complicité entre le spectateur et ces héros.

N’ayant pas lu les livres, un fait m’a frappé: la présence de nombreuses femmes au casting et non pas dans un rôle de potiche comme c’est malheureusement souvent le cas dans les saga de fantasy. Etait-ce voulu par l’auteur?

En tout cas, cela donne un véritable tonus à l’histoire, chacune ayant sa place et n’étant pas forcément là pour mettre en avant les hommes de l’intrigue, bien au contraire. Des caractères bien trempés jusque dans la plus jeune, Arya Stark, qui m’a littéralement conquis. Rebelle, elle refuse de se plier au destin que son père lui promet: être l’épouse d’un seigneur, nous restons quand même dans un monde médiéval sous testostérone par moment. Elle se forme au maniement de l’épée et revendique du haut de ses dix ans une vie en totale opposition à celle de sa sœur, soumise au diktat patriarcal.

A l’identique le destin houleux de la jeune Daenerys Targaryen, mariée de force par son frère à un chef de guerre dothraki, va s’élever dans sa prison et prendre peu à peu le contrôle de sa vie, s’émancipant de la domination des hommes, prenant le pouvoir dans tous les sens du terme et manifestant à l’égard de son époux une forte opposition aux pratiques violentes de la horde lors des conquêtes (viol des esclaves pour ne citer que cela…)

Sans être féministe véritablement, la série présente des personnages féminins forts et complexes, capables de s’opposer aux hommes, de vivre en s’émancipant d’eux et d’avoir une position qui ne se réduit pas uniquement à être la femme de.

Les personnages masculins ne manquent également pas de saveur. Je pense entre autre à l’excellent Tyrion Lannister, nain débauché et cynique, qui arpente en toute impunité les 7 royaumes, brandissant le nom de sa famille en guise de protection afin de se sortir de toutes les embuches. Au départ très antipathique, le personnage se dévoile petit à petit par son esprit vif et retors et il en devient attachant dans ses luttes au sein des complots tissés par sa famille.

Également, le bâtard des Stark, Jon Snow (je dois avoir un faible pour les personnages « martyrisés » par la vie) qui va s’enrôler dans la garde de nuit, milice chargée de défendre le mur de l’invasion des sauvageons et qui va peu à peu découvrir les mystères du nord et la légende terrifiante des marcheurs blancs.

De fait, vous l’aurez compris, la série mêle des thématiques puissantes et variées où chacun pourra y trouver ses petits. Intrigue politique complexe et jeux de pouvoir, occultisme, guerres, une fresque épique à découvrir d’urgence. Deux saisons sont déjà sorties et la troisième est en cours de tournage.

Et cerise sur le gâteau, le générique d’introduction est tout simplement sublime tant dans la musique que dans les images associées.

Le voici d’ailleurs:

Ressentez-vous le souffle épique? 😉

Focus Série #3: True Blood

Série de vampires qui fait le buzz depuis septembre 2008, cette production, diffusée par HBO est une adaptation de la série de romans de Charlaine Harris intitulée la Communauté du Sud.

HBO est connue pour diffuser des séries à contenus plutôt orientés adultes comme ce fut le cas pour Sex and the City, les Contes de la Crypte  mais également pour l’adaptation du Trône de Fer dont la saison 2 vient de débuter pour le plus grand plaisir des fans.

De fait, les thèmes abordés sont loin d’être édulcorés et la lecture qui peut en être faits est bien loin des séries consensuelles habituelles.

True Blood n’échappe pas à la règle et nous décrit une ville perdue en Louisiane, Bon Temps, où le spectateur suit la vie de Sookie Stackhouse (jouée par Anna Paquin), jeune serveuse télépathe  qui va vivre en direct le coming-out des vampires suite à la mise en vente d’un sang de synthèse, le fameux Tru Blood leur permettant de vivre aux cotés des êtres humains sans avoir besoin de se nourrir sur eux. Sookie fera rapidement la connaissance d’un vampire, natif de la ville, Bill Compton (interprété par Stephen Moyer), dont elle va tomber progressivement amoureuse…

La série se compose actuellement de quatre saisons découpée en 12 épisodes chacun et librement inspirée de l’oeuvre de Charlaine Harris. Chaque saison correspond plus ou moins à un des livres de la série.

Que dire de la série sinon que c’est véritablement trash?

Exit le vampire insipide et dépressif de Twilight et bienvenue au prédateur nocturne, sensuel, dangereux et brutal. Là où la sexualité de Bella et Edward se manifeste par un cassage de lit dédié à la reproduction, Sookie se pose comme une créature sensuelle et sexuelle au même titre que les autres personnages de la série. Dire que l’histoire déborde de sexe est loin d’être faux et certaines scènes sont pour le moins dérangeantes pour un spectateur non averti.

Le vampire décrit dans True Blood se révèle être doté d’une libido étonnante, les humains en mal de sensation forte recherchant son contact sous le regard désapprobateur d’une communauté pudibonde et répressive. Bien entendu, tous les vampires ne sont pas des bêtes sexuelles et Alan Ball met en scène différents personnages vampires au caractère bien différent, allant du Bill Compton, nostalgique de son humanité, n’acceptant pas sa nature et cherchant le repentir d’une vie dissolue, à un Eric Northman, assumant et exhibant sa condition vampirique avec délectation. La série est très intéressante de ce point de vue puisqu’elle explore le vampirisme sous toutes ses coutures à travers différents protagonistes plus ou moins anciens et à l’approche parfois diamétralement opposée de la condition vampirique.

Les amateurs de jeu de rôles tel que Vampire: La Mascarade seront enchantés par le monde décrit par la série. Les autres découvriront une version bien moins consensuelle du suceur de sang.

Le réalisateur aborde également par le biais du V (le sang des vampires transformé en drogue), l’addiction aux drogues et la descente aux enfers de certains de ses utilisateurs. De même, le racisme, l’homophobie trouvent leur exutoire dans la série, vampires, noirs et homosexuels se mêlant dans une communauté pour le moins arriérée. Les réactions des autochtones à l’égard de personnes différentes d’elles-même méritent le détour et contribuent à dénoncer efficacement l’ostracisme rencontré par chaque communauté. Loin d’être un discours militant pour la tolérance, True Blood aborde des sujets pas forcément évidents à travers des personnages comme Lafayette, icône attachante d’une homosexualité assumée.

Que dire des acteurs?

Anna Paquim campe une Sookie au limite du supportable (c’est le personnage qui veut ça), cruche au point que parfois le spectateur a envie de lui hurler les évidences qu’elle ne voit pas malgré ses pouvoirs. Néanmoins, elle se pose comme un personnage féminin s’assumant seule, refusant d’être la princesse dépendante de son beau vampire ténébreux. De fait, rien que pour ce positionnement autonome, Sookie est un personnage principal très intéressant.

Stephen Moyer, quant à lui, est dépressif à souhait, rappelant par instant Louis dans Entretien avec un Vampire. Dépassé par une Sookie au comportement résolument déroutant pour ce vampire issu d’une époque où la femme n’avait pas l’autonomie déclarée de la jeune femme.

Eric Northman est tout simplement le dépravé vampirique que l’on peut espérer, respectant les humains parce que c’est la ligne directrice qui lui est donnée mais n’hésitant pas à faire quelques petites incartades quand la faim se justifie. Il se pose également comme le tentateur, la lubricité à laquelle Sookie craint de céder, comparée à la sexualité plus conventionnelle que lui propose Bill.

Comme vous vous en doutez, un triangle amoureux va se créer entre ces trois personnages, ceux-ci allant même jusqu’à aborder le thème du polyamour!

Dans la structure, les épisodes usent de l’artifice des mini histoires imbriquées pour permettre de tenir le spectateur en haleine. L’effet est double: d’une part l’histoire est dynamique, d’autre part, cela permet de creuser petit à petit les intrigues de chacun des personnages.

Bien entendu, en dehors des histoires secondaires, chaque saison est conduite par un fil directeur réunissant tous les personnages principaux autour d’un même but, les confrontant à une menace grandissante de laquelle ils devront se dépêtrer.

Pour clore ce billet, je vous propose de revoir le teaser de la saison 1:

Si vous ne connaissez pas encore la série, c’est le moment de s’y mettre, la cinquième saison étant prévu pour le mois de juin prochain!

Découvrez également la légendaire série  Buffy The Vampire Slayer!

Focus Série #2: Buffy The Vampire Slayer

À chaque génération une Tueuse vient au monde parce qu’une bande de types qui sont morts il y a des milliers d’années ont fixé les règles du jeu. Ces hommes étaient puissants. Cette femme (elle désigne Willow) est plus puissante que tous ces hommes réunis. Alors changeons les règles du jeu. Moi je dis que mon pouvoir devrait être votre pouvoir. Demain, Willow utilisera l’essence de la faux pour changer notre destin. À partir de maintenant, toutes les Tueuses potentielles qui attendent de par le monde deviendront des Tueuses, toutes les filles qui attendent d’avoir le pouvoir auront ce pouvoir. Celles qui étaient soumises résisteront enfin. Des Tueuses, chacune d’entre nous. Faites un choix. Êtes-vous prêtes à être fortes ?

Cette citation tirée du double épisode finale de la septième et dernière saison de Buffy The Vampire Slayer est emblématique du personnage de Sarah Michelle Gellar, véritable révolution dans le monde relativement vide des héroïnes de série.

Souvenez-vous de ce générique légendaire du groupe Nerf Herder:

Parmi les premiers personnages destinés aux adolescents, dépeignant une jeune femme autonome et décidée à prendre sa vie en main, Buffy se pose comme une véritable icône féministe et ce, grâce à une série d’une très grande qualité. Ce personnage complexe va explorer à travers sept saisons de haut vol des thèmes relativement profonds et liés au développement d’une adolescente aux prises avec des problèmes pas seulement paranormaux.

Au delà de la pure série de vampires, son créateur, Joss Whedon parvient à explorer des ressorts psychologiques et des développements tout simplement passionnants par les interactions qu’il créé entre ses différents personnages.

Je pense, ainsi, entre autre, à la relation très ambigüe vécue par Angel (campé par David Boreanaz) et Buffy dans les premières saisons. Liés par des sentiments interdits (une humaine tueuse de vampire avec un membre de l’espèce qu’elle doit exterminer), cela ressemble au départ à une véritable tragédie digne de Roméo et Juliette, couplée au fait qu’un sort les empêche d’avoir un instant de bonheur (comprendre jouir sexuellement) sous peine de voir le beau Angel se transformer en bête sanguinaire (ce qui arrive finalement car c’est bien connu, les amoureux finissent pas céder aux caprices de la chair). Sans tomber dans la moralisation, Joss Whedon apporte au traitement de ce thème une vision remarquablement sarcastique, se moquant par la même des films d’horreur classiques qui condamne la fille de soit disant peu de vertus qui s’adonne au sexe hors du cadre sacré du mariage. Le personnage de Buffy bénéficie dans ce domaine d’une grande liberté et le spectateur l’accompagne dans cet éveil tout au long de la série sans qu’à aucun moment, l’héroïne ne soit ligotée dans les normes sociales sexuelles étouffantes que l’on peut entrevoir fréquemment dans les créations américaines.

Dans la même verve, l’autre duo incontournable est constitué par les deux sorcières homosexuelles, Willow (interprétée par l’excellente Alysson Hannigan) et Tara (jouée par Amber Benson). Le réalisateur aborde ainsi le thème trop souvent ignoré (à l’époque) de l’homosexualité. Ce qui est frappant, c’est que la relation se noue de manière totalement naturelle au cours de l’intrigue sans que cela ne soit traitée de manière exceptionnelle. En cela, la réalisation est très bonne, intégrant le couple dans l’histoire sans que cela semble exceptionnelle. Joss Whedon intégre ainsi une part de normalité sans porter de jugement, sans fustiger l’union, sans non plus la mettre en avant au point d’en faire du militantisme. C’est un choix de sexualité fait par le personnage de Willow et c’est accepté en tant que tel.

D’autres duo ne manquent pas d’attirer l’attention et un, en particulier, sûrement parce qu’il constitue à lui seul une intrigue s’étalant sur les trois dernières saisons. Il s’agit du non couple constitué par Buffy et Spike (James Marsters). Vampire violent, agressif, adversaire de Buffy durant quelques saisons, il finit par se ranger à ses côtés sans jamais vraiment être totalement l’allié du groupe. L’archétype du bad boy mais avec une sensibilité sous le côté bourru, des sentiments profonds pour la tueuse de vampire qu’il va aider et pour laquelle il va finir par se sacrifier. C’est également une relation fusionnelle d’un point de vue sexuel, particulièrement au début de la saison 6, où Joss Whedon se lâche complétement en dépeignant une Buffy, suicidaire, ressuscitée contre son gré, mais qui découvre également qu’il est temps pour elle de choisir une voie déterminante pour construire une vie qui lui appartient. Réflexion qui trouvera son exutoire dans la saison 7. Elle noue une relation compliquée avec Spike, relation qui les place à égalité, en mettant en avant la sexualité de la jeune femme, ses désirs et ce, de manière crue mais non sans humour.

Buffy : J’ai des sentiments pour toi, je l’avoue, mais ce n’est pas de l’amour. Je n’aurai jamais assez confiance en toi pour t’aimer.
Spike : La confiance, c’est bon pour les vieux couples, Buffy. Le grand amour, lui, est sauvage, il est impétueux et dangereux. Il brûle, il consume.
Buffy : Jusqu’à ce qu’il ne reste que des cendres.

  • Sarah Michelle Gellar (dans le rôle de Buffy), James Marsters (dans le rôle de Spike), saison 6, Rouge passion, écrit par Steven S. DeKnight.

Voilà une série de répliques typique de la relation entretenue par les deux personnages. Le réalisateur introduit la notion de sexualité libre, d’amour sans véritable engagement, élément relativement novateur pour les séries de l’époque et surtout, la femme est posée dans la décision de ce type de relation, Buffy déclarant clairement ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Gros changement dans la vision de la femme et de sa sexualité, qui ne subit plus mais agit!

Cette série est, au bas mot, une véritable mine d’or de créativité et un petit bijou d’humour, les réparties cinglantes des personnages allant de la blague potache à la saillie d’humour très noir. Les épisodes s’enchaînent sans temps mort, alternant entre épisodes one-shot sur une intrigue lambda et séquences dédiées à l’avancée de l’histoire principale. Ce qui surprend, par ailleurs, c’est que chaque saison a été pensée avec sa propre personnalité apportant ainsi de nouveaux développements aux différents protagonistes, le créateur n’hésitant pas tuer certains de ses personnages pour en faire évoluer d’autres. A la fois audacieux et novateur, Joss Whedon a participé à la création d’un univers proprement fabuleux que je vous enjoins à découvrir de toute urgence, si ce n’est pas déjà fait!

Votre avis sur la question?

Découvrez également la série Flander’s Company (qui rend d’ailleurs hommage à Buffy dans un épisode 😉 )

Focus Série #1: Flander’s Company

Pour cette nouvelle rubrique consacrée aux séries, je vous propose de l’inaugurer par la découverte (pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore) de Flander’s Company, série française diffusée sur la chaîne Nolife, et que l’on doit au réalisateur mais aussi acteur Ruddy Pomarede.

Sa première diffusion datant du 18 janvier 2008, la série compte à ce jour 67 épisodes répartis sur 4 saisons (toujours en cours de diffusion).

Parodie g33k

La première saison nous présente la Flander’s Company et son service des candidatures spontanées tenu par l’irascible et impitoyable Hippolyte Kurtzmann (Frédéric Hosteing). Le but de la Flander’s est de recruter des supervilains de qualité et de les former pour être les antagonistes idéaux des superhéros. Et c’est sur Hippolyte que repose le recrutement…

Les épisodes proposent ainsi de suivre les déboires de ce dernier, confronté aux déchets les plus abominables que la création ait portés.

Des compagnons de qualité

Bien entendu, notre héros est assisté de collègues relativement loufoques. Ainsi le département recherche et développement est piloté par le fantasque et quelque peu glandeur Caleb (Ruddy Pomarede), dont la spécialité est de faire le café quand il n’essaie pas d’atomiser le bâtiment avec ses inventions incontrôlables.  La stagiaire (parce qu’il doit toujours y avoir un ou une stagiaire) est incarnée par Cindy Trueman (Clémence Perrot), jeune fille de 16 ans toujours armée de sa hache de guerre qu’elle brandit à tout bout de champs en criant son fameux « boucherie » au visage de ceux qui osent lui manquer de respect (en gros tout le reste de la planète.)

Heureusement, pour contenir tout ce beau monde quelque peu déjanté (voire psychotique), il y a le docteur Damien Parker (Vincent Ladeuille), psychologue de l’entreprise qui se révèle à mesure que l’intrigue progresse dans les saisons de moins en moins stable…

Et pour chapoter ce beau monde, la Flander’s peut compter sur son estimée PDG à la mèche mystérieuse, à savoir Armand Trueman (Simon Brochard).

Des références à foison

Le point fort de cette série, c’est avant tout le référentiel profond et riche sur lequel le réalisateur s’appuie pour faire rire le spectateur. Evidemment, la série ne va pas s’adresser au premier venu, les situations comiques prenant tout leur sens pour l’amateur de manga, de ciné, enfin de trucs g33ks parfois assez tarabiscotés.

Il n’empêche que la réalisation excellente et le format court se prêtent très bien au sujet. Les acteurs hésitants au début se pénètrent de plus en plus de leur personnage à mesure que les saisons s’enchaînent et la série a la qualité de ne jamais se prendre au sérieux avec fréquemment des épisodes en décalage complet avec l’intrigue principale.

Le premier épisode de la saison 1 pour vous convaincre que c’est la série à découvrir :

Et pour plus d’information, je vous propose de visiter directement le site officiel de la série !

Qu’en pensez-vous ?